Concours Centrale-Supélec

Formellement, le jury du concours Centrale-Supélec est constitué d’un président (Norbert Perrot), d’un secrétaire (Thomas Antoni) et des directeurs des écoles qui recrutent sur ce concours. Il est assisté par des correcteurs qui assurent la correction des épreuves écrites, des examinateurs qui interrogent les candidats lors des épreuves orales et pratiques et des superviseurs. Au total, plus de 400 personnes interviennent dans l’évaluation des candidats au concours, ce qui nécessite une organisation stricte afin de respecter les objectifs du concours et l’équité de traitement.

Les écoles constituent les prescripteurs et commanditaires. Elles fixent les grandes orientations. Les superviseurs apportent leur expertise pour concrétiser ces orientations et les mettre en œuvre dans les épreuves du concours. À ce titre, ils sont également chargés du recrutement des correcteurs et examinateurs.

Bien que cela ne soit pas une obligation statutaire, le concours Centrale-Supélec fait traditionnellement appel à des personnalités extérieures aux écoles pour assurer les fonctions de superviseur et de président du jury. Les experts extérieurs, en établissant un dialogue constructif avec les responsables d’écoles, permettent de disposer d’une vision globale du parcours de formation des futurs ingénieurs. Depuis de nombreuses années, les superviseurs sont des inspecteurs généraux de l’éducation nationale. Au-delà de leur expertise scientifique et pédagogique, leur statut permet d’assurer un lien fort entre le concours et les CPGE. Les écoles du concours sont en effet très attachées à maintenir une forte cohésion du cursus CPGE+GE et à ce que le concours s’inscrive dans la continuité de ce cursus.

Chaque épreuve est généralement évaluée par plusieurs correcteurs ou examinateurs. L’ensemble des correcteurs ou examinateurs attachés à une épreuve constitue un groupe animé par un chef de groupe lui-même correcteur ou examinateur. Le chef de groupe est chargé d’assurer la cohésion de son groupe et de veiller, en particulier, à l’égalité de traitement des candidats. Plus précisément, le chef d’un groupe de correcteurs doit :

• animer la réunion de barème à laquelle doivent assister tous les correcteurs de son groupe et qui permet de fixer le plus précisément possible les modalités de correction ;
• suivre le travail des correcteurs et répondre à leurs questions en précisant, pour l’ensemble de son groupe, les points de barème qui le nécessiteraient ;
• traiter les réclamations des candidats en vérifiant la cohérence de la notation de chaque copie concernée et en rédigeant une appréciation du travail effectué ;
• rédiger le rapport de l’épreuve.

Le chef d’un groupe d’examinateurs a un rôle similaire, il doit :

• animer les réunions de mise au point des sujets en veillant en particulier à disposer de sujets de qualité satisfaisante en nombre suffisant ;
• coordonner les interrogations de son groupe en s’assurant que l’équité entre candidats est respectée et que chaque examinateur respecte les consignes d’interrogation ;
• rédiger le rapport de l’épreuve.

Les superviseurs sont chargés du contrôle général du fonctionnement du jury. Leurs tâches incluent en particulier :

• la mise au point et la validation des consignes (orientation des sujets, correction, interrogation) ;
• le recrutement des correcteurs et des examinateurs (tri des candidatures spontanées, recherche de candidats) et la désignation des chefs de groupe ;
• l’arbitrage, l’expertise et la validation des sujets d’écrit ;
• le contrôle de la bonne mise en œuvre des consignes d’interrogation et de correction et de leur conformité avec les orientations indiquées par le jury.

De plus, il est attendu des superviseurs qu’ils assurent une veille pédagogique afin d’alerter les écoles sur des évolutions du concours qu’ils jugeraient nécessaires.

L’organisation matérielle et la logistique du fonctionnement du concours sont assurées par le service du concours placé sous l’autorité du secrétaire du jury.

Last updated: Fri 20 September 2024